contredit [2]
nm (kon-tre-di ; le t se lie dans le parler soutenu ; au pluriel, l's se lie : des con-tredi-z inacceptables)	 
- 1 Terme de procédure. Écritures que fournit une partie contre la production de l'autre ; réponse à son dire. Sans tant de contredits et d'interlocutoires, Et de fatras et de grimoires, Travaillons.... [La Fontaine, Fables]Quel métier de passer son temps avec des chicanes et des contredits ! [Voltaire, Correspondance]Après quelques dits et contredits ils convinrent de s'en rapporter au jugement d'un tiers . [Diderot, Lettres à Sophie Voland]Cette pièce n'a pas besoin d'autre contredit . [Patru, Plaidoyer 15, dans RICHELET]
- 2 Par analogie. Vous l'allez emporter sur nous sans contredit . [Corneille, Pulchérie]L'histoire.... est.... Un peu sujette à contredit . [La Fontaine, Coupe.]Tout ceci a passé sans contredit . [Bossuet, Déf. comm.]Il croit facilement tout ce qu'on lui fait croire ; Et quand on lui soutient : c'est vous qui l'avez dit, La chose en même temps n'a plus de contredit ; C'est un arrêt donné.... [Hauteroche, Les Nobles de province]Sans contredit, loc. adv. Sans qu'on puisse contredire ; certainement, assurément. Il est sans contredit le plus habile écrivain de son temps. C'est Lucrèce ; ce l'est sans aucun contredit . [Corneille, Le menteur]
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